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Encore un couple relou en PVT
11 février 2015

Sont arrivés en Toyota, en criant "SOS gaïa"

 

 

 

Fidèls lecteurs, on vous a promis un road trip, vous allez l’avoir!

Début Janvier, les préparatifs étant enfin bouclés, le van étant enfin en état de rouler, nos remplaçantes pour l’appart aux termites enfin trouvées, nous entamons  notre vie de SDF assumés, via la great ocean road.

Les australiens ont le sens de l’ironie: construite entre 1919 et 1932 pour honorer les victimes militaires de la première guerre mondiale, les travaux feront plusieurs victimes au sein des 3000 ouvriers recrutés parmi… les vétérans de la première guerre mondiale! Bordant la surf coast, le long de vues qui valent le détour, puis à travers une rainforest tout droit sortie du jurassic, c’est une des grandes attractions touristiques du pays.

Source: Externe


Notre trajet commence par Geelong, ville qui ne constitue pas officiellement une étape de la GOR, mais que voulez vous, c’est notre coté anti conformiste. La ville en elle même présente peu d’intérêt, c’est son front de mer qui attire le chaland. Il est parsemé de sculptures faites à partir de poteaux portuaires (oui, j’ai volontairement évité le mot bite), oeuvre de Jan Lennard. Les individus phalliques créés par la sculptrice illustrent l’histoire de la ville à travers des personnages typiques (sauveteurs en mer, dandys des années 30 etc.)

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On croisera également notre premier banc de méduses. Des centaines de cnidaires s’étalaient dans la baie, freinant nos ardeurs en matière de baignade. Le soir, dodo sur l’esplanade surplombant la mer, parce que… parce que bon. Avant le la nuit, votre serviteur s’est mis en tête de tester la seconde batterie et l’autonomie du frigo. Explications: le vendeur de notre bolide nous ayant dit que cette dernière était connectée au convecteur (pas temporel) pour la recharge, et qu’elle ne vidait donc pas la batterie principale lors de son utilisation, il était bien entendu indispensable de vérifier ses dires!

 

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Le lendemain, je vous l’donne émile, la batterie secondaire était vide, et bien entendu, elle avait entrainé la principale dans sa chute, faisant ainsi mentir notre ami vendeur. Occasion pour nous de tester notre roadside assistance. Illimitée, elle permet de se faire dépanner et remorquer partout dans le pays. Le fier technicien arrivera sur place en seulement 10 minutes pour nous jumpstater. Efficace!

Ce même jour, sur notre route vers Torquay, un panneau attire notre attention « Nudist beach, 300m ». Nous jugez pas, il faisait chaud! Cette expérience nous a appris deux choses: les nudistes sont généralement d’un certain âge, et le sable, ça s’infiltre vraiment partout!

Arrive Torquay. ville qui, s’en rappèleront nos lecteurs réguliers, a été la scène de la perte dramatique de la GoPro. Après un bref passage par ce même coin, on longe la route plus à l’ouest pour atteindre Bells beach. Spot légendaire des amateurs de planche cirée, cette plage est réputé pour être le lieu de tournage de la scène finale du film non moins légendaire Point break (alors qu’elle fût en fait tournée dans l’Oregon).

Et on poursuit: l’étape suivante sera Anglesea. Arrivant en soirée, on se cherche un spot de camping gratuit (oui j’ai omis de préciser, si il vous vient à l’idée de partir en terre australe, votre meilleur ami sera Wikicamp, une appli smartphone qui répertorie les lieux ou camper tranquille et gratis). On se dégote un coin à une trentaine de bornes du centre. Sur le papier, l’itinéraire est simple. C’était sans compter sur une spécificité australienne: les routes sont loin d’être toutes goudronnées, et ce n’est pas rare de se retrouver sur une route gravillons-sable, avec des sillons creusés par des roues de 4x4. Résultat: un trajet dont les suspensions vont parler à leur psychanalyste pour la décennie à venir.

 

Source: Externe



La météo, clémente jusqu’à lors, a décidé de faire sa mijaurée ce soir là: une pluie torrentielle s’abat sur notre campement forestier ce soir là. Et une chose est sure: la terre humide environnante aura vite fait d’envahir l’espace limité de notre maison roulante. Le lendemain sera du même acabit. Décision est prise de descendre en ville pour wifiter, et boucler l’article posté précédemment. Après quelques heures de geekage à l’abri d’un coffee shop, on se met en route vers l’attraction locale: un parcours de golf envahit par les kangourous. Le niveau de surréalisme atteint des sommets quand on voit une armée de marsupiaux se balader entre les golfeurs endimanchés.

 

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La suite de la journée sera plus cocasse. Explication préalable: notre van est équipé à l’avant d’un pare buffle qui fait double emploi. Sorte de tube à posters géant, il permet de stocker moult matériel. Ledit tube est pourvu à chaque extrémité de capuchons vissés, comme une bouteille d’eau en somme. Eh bien nous constatons entre deux photos de kangourous que l’un des capuchons est aux abonnés absents! Aucun sournois chinois n’ayant été aperçu, et les kangourous semblant dignes de confiance, on commence à spéculer sur le lieu de la perte de l’indispensable outil de fermeture. Et nous voilà partis dans l’autre sens, refaisant tout le chemin à la recherche de l’objet. Le parking du coffee shop est clean. On commence à se dire que le capuchon a du se faire la belle lors de notre virée agitée. Les secousses de la route ont du avoir raison de lui! Nous repartons donc vers le camp de base de la veille, moi au volant, Nora scrutant la route (parce que soyons honnêtes, je ne vois rien quand je cherche quelque chose). Ça sera finalement le téméraire conducteur qui apercevra l’objet au sol, malgré sa couleur sable identique à celle de la route boueuse.

Le lendemain, entre deux villes on fait escale dans un campement entouré de kangourous. Des français nous offrent le vin rouge et on mange tranquilou nos lentilles sauce tomate sous les yeux des animaux.

 

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Après une sympathique escale à Ayers inlet pour vois un phare (qui d’après mes sources n’est pas la propriété de On, le chef de nous) on se dirige vers Lorne, autre ville-station balnéaire. On retiendra de Lorne: nos premiers Cacatoes (qu’on trouvait encore rigolos à ce moment là, à suivre…) et les chutes d’eau qui parsèment les environs. On est allé en voir une: Erskine falls. Bon, ça claque hein, mais après avoir vu Erawan (voir ici) aucune autre chute d’eau ne fait le poids.

 

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Les deux nuits suivantes se feront en bord de route, face à a plage (un des meilleurs spots à date). Le lendemain de la première nuit on part pour Apollon bay. Avant de déguster sur place la meilleur glace à la fraise que la terre ait portée, on tombe par hasard sur une horde de perroquets très amicaux, qui moyennant un pot de vin sous forme de graines fournies par les locaux, tapent la pause sur qui veut, et on s’est pas privés!

 

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Et on poursuit notre conquête de l’ouest, vers le cap Otway (sans mauvais jeu de mots). Mais avant de l’atteindre on campe dans les bois pour la nuit, et le trajet vers ce nouveau camp de base nous offrira un spectacle rare: un bébé koala qui à trop faire le malin s’est retrouvé perdu sans sa mère. Le pauvre bestiole se retrouvait seule entourée d’une dizaine d’humanoïdes émerveillés par ses petits cris qui se traduisaient probablement par « mamaaaaaaaannn! mamaaaaaaan! ». Le saligaud m’a même coursé pour tenter de me grimper dessus, tentant ainsi de trouver un semblant de sureté, mais je ne me suis pas laissé faire, sur les conseils d’une autochtone nous précisant qu’il risquait l’abandon définitif si sa génitrice sentait mon odeur virile et musquée sur son petit dernier. Heureusement, maman koala a fini par le récupérer et aller faire la sieste pour s’en remettre.

 

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Le jour suivant nous ne verrons finalement rien du Cap Otway, ces gripsous d’Aussies réclamant 20$ par tête pour aller voir un fucking phare et la vue qui va avec alors que la région offre 300km de vue gratis.

Est venu ensuite le point d’orgue de cette route mythique: les douze apôtres. Par flemme et praticité, je vous livre la description Wikipedia:

« The Twelve Apostles (« les douze apôtres » en français) désigne un regroupement d'aiguilles de calcaire dépassant de l'eau en bord de mer dans le parc national de Port Campbell, le long de la route Great Ocean Road en Victoria, Australie.

Leur proximité les unes des autres crée la curiosité du site qui est une attraction touristique. À l'origine le site s'appelait Sow and Piglets. Ce nom fut changé dans les années 1950 pour le patronyme plus majestueux « The Twelve Apostles » pour attirer plus de visiteurs, bien qu'il n'y ait que neuf aiguilles. »

Et les photos, qui parlent d’elles mêmes:

 

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A la suite de ce panorama, d’autres géants rocheux, plus spectaculaires encore, parsèment le front de mer:

 

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La GOR terminée, on se dirige vers la ville de Warrnambool, pour une dernière escale, ou on dégustera honteusement un mcdo bien mérité, et également des échantillons de cheddar  à la Fromagerie locale. On notera la perte momentanée de l’iPhone par Nora, sur qui je déteins visiblement! Mais passons. Le dilemme qui s’est posé à ce moment là était autre: nous étions à mi chemin entre Melbourne et Adélaïde, prochaine grande ville sur l’itinéraire de l’année. Seulement voilà: quelques semaines auparavant nous avions fait l’acquisition de deux places pour aller voir un match de l’open d’Australie qui se tient justement à Melbourne. N’ayant pas réussi à vendre les places, on se tâtait à retourner sur place pour une courte durée le temps d’un match, rentabilisant ainsi les places mais perdant 600km de carburant.

Finalement la présence de Nadal dans l’affiche du match a achevé de nous convaincre!
Retour donc à Melbourne. Retour qui nous prendra d’ailleurs une après midi, contre les deux semaines de l’aller! On aura donc le plaisir de voir Nadal battre un obscur américain du nom de Timmy Smyczek. Le plan était de repartir le lendemain, mais le hasard des évènements nous fera rester en région melbournoise un peu plus longtemps. On vous raconte ça bientôt!


En attendant la suite, ne prenez pas trop froid!


N&N

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